Meaghan Seagrave de BioNB parle de la bioéconomie du Nouveau-Brunswick. Consultez l'article complet à Huddle.Today L’histoire du Nouveau-Brunswick ressemble à celle de plusieurs régions rurales du monde – avec l’argent des contribuables étiré à son maximum pour appuyer les communautés isolées et les industries saisonnières et des commodités qui sont confrontées à des conditions économiques difficiles. Tout le monde parle du prochain essor, comme si une seule industrie arrivera à la rescousse. Examinez d’autres régions canadiennes et vous découvrirez qu’une seule industrie salvatrice n’est pas la solution. Qu’arrive-t-il lorsque vous mettez tous vos œufs dans le même panier, comme c’est le cas en Alberta, où l’ensemble de l’économie s’effondre suite à la chute du prix d’une seule commodité? Ou que ce joueur décide de quitter? À preuve le sud de l’Ontario, qui jongle les temps difficiles suite au déménagement de la production de GM et de Ford vers les États-Unis et le Mexique. La montée du Nouveau-Brunswick ne sera pas basée sur l’essor d’une seule industrie, et elle ne devrait pas l’être. La prospérité proviendra du mariage réussi entre une ancienne et une nouvelle industrie; une économie interreliée qui exige le meilleur chez les chercheurs, les visionnaires, les ingénieurs, les communicateurs; et de nos agriculteurs, pêcheurs et forestiers. Je parle bien sûr de l’économie verte. La bioéconomie. L’économie bio. Peu importe le terme à la mode qui vous accroche. Qu’est-ce que la bioéconomie?
La « bioéconomie » se rapporte à l’ensemble des activités économiques liées à l’investissement, au développement, à la production et à l’utilisation de produits et procédés biologiques de manière durable. Une bioéconomie réussie est bâtie en fonction des ressources naturelles d’une région, qui sont transformées en produits de grande valeur ajoutée comme des médicaments, des bioplastiques, des biocarburants et de l’électricité. Considérez LaForge Bioenvironmental de Saint-André au Nouveau-Brunswick, une ferme laitière et de biogaz qui transforme le fumier de vache et les déchets de pomme de terre en énergie propre et en engrais riche en nutriments. La transformation est effectuée par deux digesteurs anaérobies qui génèrent suffisamment d’électricité pour fournir l’ensemble de l’opération et 1 000 maisons dans la région. Les Pays-Bas sont un excellent exemple de région qui effectue la transition entre une économie basée sur les combustibles fossiles à une bioéconomie afin de réduire sa dépendance sur les combustibles fossiles, rencontrer ses cibles en matière de réduction de gaz à effet de serre, et renforcer l’ensemble de l’économie. Ils ont élaboré une vision politique et économie complète qui prévoit permettre une part d’énergie renouvelable totale de 50 à 60 %. Leur vision fait appel à des investissements stratégiques pour des systèmes de production bio, et d’importantes mesures incitatives et des politiques qui permettront la croissance constante du secteur. Pourquoi développer une bioéconomie? Pourquoi une région devrait-elle se tourner vers une bioéconomie? (1) Résiliente et diversifiée Les économies soutenues par une seule industrie ou commodité sont à la merci des fluctuations du marché. Une bioéconomie est une économie vaste qui exige des habiletés et des solutions des industries de la production, de l’ingénierie, de l’agriculture, du transport, des technologies de l’information, des biotechnologies et des industries et services de soutien. La bioéconomie réduit les émissions de gaz à effet de serre, contribue à la sécurité énergétique, et permet la croissance de l’agriculture, de la chimie et de l’énergie. (2) Créer des emplois hautement qualifiés ou non La bioéconomie est bâtie à partir de rien. Elle emploie une main-d’œuvre diversifiée : des cueilleurs aux vendeurs, la production, les métiers spécialisés, les techniciens de laboratoire, les chercheurs doctoraux, les programmeurs informatiques créent des solutions technologiques pour connecter ces entreprises au 21e siècle. (3) Durable sur le plan de l’environnement Une bioéconomie crée des produits et des solutions qui réduisent notre dépendance sur les produits pétrolifères. L’avenir est un monde qui utilise des carburants, des matériaux et des produits chimiques produits à partir de ressources renouvelables et de déchets d’autres procédés. (4) Tire profit et développe les compétences naturelles de notre région L'histoire du Nouveau-Brunswick est bâtie sur 150 ans d’expérience en matière d’innovation dans nos secteurs traditionnels de la foresterie, de l’agriculture, de l’aquaculture et de la pêche. La bioéconomie nous forcera à tirer profit de cette expérience et d’innover avec des solutions modernes. La bonne nouvelle pour le Nouveau-Brunswick La meilleure nouvelle? Le Nouveau-Brunswick possède tout ce dont elle a besoin pour devenir une bioéconomie et un chef de file en matière d’entreprises et de recherche bio. Nous possédons déjà 14 établissements de recherche et 111 entreprises travaillant et innovant en biosciences. La région s’ouvre aux possibilités de la bioéconomie, avec plus de 60 millions de dollars en investissement pour la biotechnologie forestière, la technologie agricole, la technologie médicale et les autres technologies depuis 2012. Les prochaines étapes Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour attirer les grandes entreprises, créer de nouvelles initiatives, et créer des emplois et de la prospérité. Nous avons besoin de politiques et d’investissements du secteur privé pour faire avancer les possibilités. Les citoyens peuvent affecter le changement en saisissant eux-mêmes les occasions d’affaires. Le Nouveau-Brunswick en fait plus que sa part pour aider les gens à démarrer une entreprise – c’est « l’écosystème d’innovation » dont on parle souvent. La bioéconomie doit devenir plus qu’un mot à la mode – assurons notre avenir. Lorsqu’il est question de démarrer une entreprise pour la bioéconomie, BioNB est un guichet unique pour les nouveaux entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises établies. Notre équipe diversifiée a de l’expérience en développement des affaires, en marketing, en biologie, en chimie, en TI, en commerce international, et nous voulons vous aider. Consultez le BioNB.org et communiquez avec notre équipe pour avoir accès aux services aux entreprises. Apprenez-en davantage au sujet des technologies de pointe et rencontrez la communauté des biosciences de l’Atlantique lors de la Conférence du Canada atlantique sur le bioraffinage, qui se déroulera à Halifax le 30 mai et le 1er juin.
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